A quoi doit-on s’attendre du marché immobilier belge suite à la crise du coronavirus ?

 

 

Dernièrement, la presse a relayé différentes opinions sur les conséquences que pourrait avoir la crise du coronavirus sur le marché immobilier belge. Nous résumons, ci-dessous, quelques tendances que nous en avons retenues.

Si le premier semestre de l’année a été marqué par une chute – logique – du nombre de transactions (déjà initiée avant le confinement par la suppression du woonbonus en Flandre au 1er janvier 2020), une reprise de celles-ci est attendue au second semestre. Les agences immobilières ont, par ailleurs, déjà intensément repris leurs activités.

La perte de revenus subie durant le confinement et dans le cadre de la crise pourrait influencer les prix. Ajoutons à cela que, pour les investisseurs immobiliers effectuant leurs transactions en partie grâce un portefeuille mobilier (vente de portefeuilles , crédit Lombard), la chute des marchés financiers pourrait également impacter leurs décisions. Ceci étant dit, la majorité des investisseurs en immobilier font appel à leurs liquidités disponibles sur leurs comptes avec, si besoin, un financement bancaire.

Si une correction du marché immobilier survient, elle ne devrait toutefois pas être comparable à ce qu’on a vu sur les marchés financiers. Les pessimistes parlent, en effet, d’une correction de 2 à 4% , surtout vu la hausse du marché depuis de nombreuses années maintenant. Pas de quoi entamer la confiance des belges dans la brique.

Enfin, les rendements obligataires étant faibles, les carnets d’épargne ne rapportant plus rien, et les marchés d’actions étant perçus comme risqués, l’immobilier pourrait garder un rôle de placement refuge générant un certain rendement. Le belge est traditionnellement optimiste quant à l’immobilier, ce qui rend moins vraisemblable une forte correction vu la confiance qui y est placée.

  • Taux hypothécaires: une légère hausse est attendue, mais de manière limitée afin de ne pas pénaliser la reprise. Les taux resteront donc bas et attractifs. Les conditions d’octroi de crédits pourraient quant à elles être plus sévères et plus restrictives, mais cette tendance avait déjà été initiée plus tôt dans l’année suite à la communication de la Banque Nationale de Belgique à cet effet.
  • Immobilier locatif résidentiel : ce dernier devrait rester attractif. La crise actuelle – et l’accès au crédit plus restrictif – pourrait refroidir certains locataires qui envisageaient d’acheter leur propre habitation. De manière plus spécifique, certains segments de l’immobilier devraient plus souffrir que d’autres. Un appartement 1 ou 2 chambres et l’immeuble de rapport devraient garder la cote, à condition bien entendu d’être bien localisés (critère clé en matière immobilière). Le balcon, la terrasse ou le jardin augmenteront en importance.
  • Immobilier commercial : Ce secteur, déjà impacté part l’expansion de l’e-commerce, risque de ne pas voir sa situation s’améliorer à court terme. Il en est de même, par exemple, pour les Airbnb touchés directement par le confinement ou encore le secteur de l’Horeca, souffrant déjà depuis plusieurs années (boite blanche, AFSCA,…).
  • Immobilier logistique : Ce secteur, plus accessible peut être aux investisseurs professionnels, sort également grand gagnant de la crise.
  • Immobilier de bureaux :  Celui-ci reste un grand point d’interrogation. Le déploiement du télétravail pourrait permettre à certaines entreprises de réduire la surface de leurs bureaux.  Nous pourrions être confronté à une sur-offre de l’immobilier de bureaux dans les mois, années à venir. Dans un autre sens, la nécessité d’une distanciation sociale à l’intérieur des bureaux pourrait compenser la perte de surface liée au télétravail.

Au-delà de toutes ces considérations, rappelons que la clé d’un bon investissement immobilier, outre son prix d’achat et sa localisation, c’est , plus que jamais, d’être bien conseillé.

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